J’écris plus rien ces derniers temps. C’est parce que j’ai le moral. Grâce à la crise. Je me lève et même si j’ai encore envie de gerber à la simple idée de devoir me laver et boire du café avant d’aller me faire chier jusqu’à 18h, j’ai le sourire. Car boientôt quand j'allumerai la télé le matin, ce ne seront plus des clandestins mais des banquiers qui se jeteront par les fenêtres.
Le quotidien fait chier par contre. Comme si j’étais jamais parti, au bout de 2 jours, la routine a repris. Le même rythme, les mêmes bière sur le canapé à 6h et les mêmes bouteilles de vin quand on mange. Les mêmes réunions syndicales inutiles, les mêmes sorties foireuses. Même plus de folie passagère. Mon crane s’est ouvert cet été et je me rappelle pas comment mais c’est déjà fini. On a enlevé les points et il ne reste qu’une cicatrice que je sens quand je passe la main dans mes cheveux. C’était plus marrant d’émerger d’un blackout en voyant ma main plein de sang, de voir que j’étais seul, que le sang coulait de mon crane, que j’avais aucune putain d’idée de ce qu’il s’était passé pendant les 2 ou 3 ou 5 dernières heures.
Mais c’est déjà fini.
Encore une fois seule la musique m’aide un peu.
Je vais me remettre à la basse. Je devrais. Ça serait mieux que de jouer à PES ou de mater des séries à la con (à part The Shield).
Irlande bientôt, pas longtemps mais la folie sera peut être là bas, avec d’autres âmes perdues capables de s’enfuir d’un hôpital dès que le médecin tourne le dos pour aller au premier bar, nu sous une blouse avec des cathéters dans les bras.
La jeunesse est morte. Tout le monde s’ennuie, ils sont cramés avant l’age, périmés à 22 ans. Regarde le : il a 26 ans et pense que s’il devient propriétaire, tout s’arrangera ou lui : 23 ans, ne pouvant pas se barrer d’un boulot qu’il déteste alors qu’il y a 2 ans il serait allé gerber sur le bureau de son patron. Un autre : 22 ans, dans un an il sera diplômé d’un truc qui ne l’intéresse pas et devra travailler car il ne sait pas quoi faire, il n’écrit presque plus, ne fait plus de musique et ne fera sans doute jamais ce court-métrage alors que le scénar est presque écrit. Faudrait que j’arrête de rien branler.
Notre génération est foutu. La crise financière, la crise écologique, l’hygiénisme, même fumer est devenu un vice de riche. On se rabat sur la musique, vieilles références 60’s, 70’s, faux érudits. De temps en temps, on peut voir une des vieilles gloires, on ne s’avouera pas qu’on a été déçu. Et même si RATM était parfait, c’est que 2h de vie pour une année de merde.J’arrête de me plaindre. Nouvelle musique dans le lecteur. Vieille et pas périmé, ça sauvera au moins la journée.
Le quotidien fait chier par contre. Comme si j’étais jamais parti, au bout de 2 jours, la routine a repris. Le même rythme, les mêmes bière sur le canapé à 6h et les mêmes bouteilles de vin quand on mange. Les mêmes réunions syndicales inutiles, les mêmes sorties foireuses. Même plus de folie passagère. Mon crane s’est ouvert cet été et je me rappelle pas comment mais c’est déjà fini. On a enlevé les points et il ne reste qu’une cicatrice que je sens quand je passe la main dans mes cheveux. C’était plus marrant d’émerger d’un blackout en voyant ma main plein de sang, de voir que j’étais seul, que le sang coulait de mon crane, que j’avais aucune putain d’idée de ce qu’il s’était passé pendant les 2 ou 3 ou 5 dernières heures.
Mais c’est déjà fini.
Encore une fois seule la musique m’aide un peu.
Je vais me remettre à la basse. Je devrais. Ça serait mieux que de jouer à PES ou de mater des séries à la con (à part The Shield).
Irlande bientôt, pas longtemps mais la folie sera peut être là bas, avec d’autres âmes perdues capables de s’enfuir d’un hôpital dès que le médecin tourne le dos pour aller au premier bar, nu sous une blouse avec des cathéters dans les bras.
La jeunesse est morte. Tout le monde s’ennuie, ils sont cramés avant l’age, périmés à 22 ans. Regarde le : il a 26 ans et pense que s’il devient propriétaire, tout s’arrangera ou lui : 23 ans, ne pouvant pas se barrer d’un boulot qu’il déteste alors qu’il y a 2 ans il serait allé gerber sur le bureau de son patron. Un autre : 22 ans, dans un an il sera diplômé d’un truc qui ne l’intéresse pas et devra travailler car il ne sait pas quoi faire, il n’écrit presque plus, ne fait plus de musique et ne fera sans doute jamais ce court-métrage alors que le scénar est presque écrit. Faudrait que j’arrête de rien branler.
Notre génération est foutu. La crise financière, la crise écologique, l’hygiénisme, même fumer est devenu un vice de riche. On se rabat sur la musique, vieilles références 60’s, 70’s, faux érudits. De temps en temps, on peut voir une des vieilles gloires, on ne s’avouera pas qu’on a été déçu. Et même si RATM était parfait, c’est que 2h de vie pour une année de merde.J’arrête de me plaindre. Nouvelle musique dans le lecteur. Vieille et pas périmé, ça sauvera au moins la journée.