Il y a autre chose qui me gène là dedans quand même. Je repense à la campagne d’interdiction du tabac dans les lieux publics. Au début, il y a 4 ans à peu près, tout le monde était contre. On fait ce qu’on veut avec nos poumons : si on veut se pourrir la santé, on a le droit. Depuis, les prix ont augmenté et l’information sur le danger du tabac a bien circulé. Mais ils ont trouvé le truc. « On fait pas ça pour vous mais pour les non-fumeurs que vous tuez chaque jour. 6000 par an à cause de vous nazis de merde. On protège les non-fumeurs qui n’osent rien dire. » C’est sur que là, on peut plus dire grand chose, on ne peut pas dire qu’on était pas au courant de la solution finale. Les bars enfumés sont des camps de la mort. J’exagère un peu, désolé. Mon propos était que pour ne pas donner l’impression de régenter notre vie, ils ont affirmé vouloir protéger les autres et ont culpabilisé les fumeurs. Et au final 75% des fumeurs sont d’accord. Bien joué mec.
Nouvelle campagne depuis quelques semaines donc : « mangez si vous voulez mais pas trop gras, pas trop sucré, pas trop salé, et surtout bougez votre gros cul de gros après. » Toutes les réactions sont ultra-positives. Merci gentil gouvernement. Malgré tout, j’ai l’impression d’être traité comme un gosse. Il faut que je demande la permission pour tout. On me dit tout ce que je dois faire et surtout tout ce que je dois pas faire. J’ai l’impression que toute cette politique s’inscrit dans une volonté, réfléchie donc, d’infantiliser les Français, de nous priver de choix. On entend déjà depuis quelques années que toutes les politiques mises en place par les gouvernements ne relèvent pas de choix mais d’une nécessité. Le monde moderne demande ces sacrifices. Si on est contre, c’est qu’on a pas compris. Ici c’est pareil, on n’a pas le choix.
1 comment:
Très juste... en même temps il faut bien trouver une solution au problème de la surpopulation!
Belle illustration musicale.
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